Voici les résultats d’une étude qui pourrait nous persuader à remplacer le sucre par le miel.
Dans une étude insolite, une équipe de biologistes a élevé un tas de souris sauvages – et non les souris de laboratoire dociles que la plupart des scientifiques utilisent – avec une alimentation saine, plus un mélange de sucre qui est à peu près équivalente à boire trois sodas par jour, pour un être humain. Ensuite, les scientifiques ont mis leurs souris dans un environnement naturel où elles devaient affronter souris sauvages qui n’avaient pas été élevées avec l’eau sucrée.
L’équipe de recherche a constaté que les souris femelles qui ont bu de l’eau sucrée ont une durée de vie plus courte. Leurs homologues masculins engendrent moins de petits, probablement parce qu’ils n’étaient pas aussi bons que les males élevés sans eau sucrée à défendre les territoires.
L’étude est la première à examiner, chez les animaux de laboratoire, les effets de la consommation de sucre ajouté à des niveaux qui sont équivalentes à ce que certains humains consomment normalement, disent les auteurs de l’étude, une équipe de biologistes américains.
Treize pour cent à 25 pour cent des Américains obtiennent un quart de leurs calories quotidiennes à partir de sucre ajoutée, comme les souris dans cette étude. Les scientifiques ont débattu vigoureusement les effets de ces niveaux de consommation de sucre sur la santé humaine. Certains appellent le sucre ajouté dans le régime alimentaire toxique. Les preuves scientifiques au sujet du sucre sont encore en développement, en partie parce que les études animales antérieures visant à trouver les effets néfastes du sucre ont toujours donné aux souris et aux rats beaucoup plus de sucre de ce que les humains consomment normalement.
Wayne Potts, un biologiste à l’Université de l’Utah et scientifique de l’étude, interprète ses résultats comme un avertissement. « Si le sucre rend une souris malade, alors vous en voulez dans votre corps? Au moins, pas avant que nous travaillons sur cette maladie et nous soyons en mesure d’évaluer si elle vaut aussi sur les humains ou si c’est un phénomène spécifique aux souris » dit-il au magazine Popular Science.
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