J’avais déjà parlé du sucre sur ce blog, et des avantages de le remplacer le sucre par le miel, qui est lui aussi à consommer avec modération si on a un régime alimentaire déjà riche en sucres. Maintenant, une nouvelle étude de la banque Credit Suisse expose « l’impact alimentaire de sucre et les édulcorants et leur rôle dans le débat sur la santé actuelle entourant l’obésité et le diabète. » Or si une banque si importante fait une étude pareille, c’est que la consommation exagérée de sucre affecte l’économie mondiale, et donc les bénéfices de la banque. Les résultats accablants de l’étude:
- 400 millions de personnes dans le monde sont touchées par le diabète de type 2.
- 4,8 millions meurent de cette maladie chronique chaque année.
- Les coûts pour le système global de soins de santé: 390 milliards d’euros, ce qui représente plus de 10% de tous les coûts des soins de santé.
- En 2020, le nombre de personnes touchées pourrait être plus de 500 millions, avec des coûts à 700 milliards de dollars.
- La consommation de sucre a commencé à changer dans les années 1970 et 80, lorsque des problèmes de santé se sont centrés autour de la hausse des maladies cardiaques. Le blâme a été mis sur la graisse.
- Donc, nous avons pompé tout avec du sucre pour permettre à la nourriture d’avoir un bon goût
- Maintenant, presque tout ce que vous trouverez dans le supermarché est plein de sucre à craquer.
- Et il est en hausse de 17 % dans notre alimentation.
Alors est-ce un problème?
Aujourd’hui, la consommation quotidienne moyenne mondiale de sucre par personne est de 17 cuillères à café par tête.
C’est 45% de plus qu’il y a 30 ans. L’ American Heart Association (association américaine pour la prévention des maladies cardiaques) recommande 6 cuillères à café par jour pour les femmes et 9 pour les hommes. 90 % des médecins généralistes dans le monde considèrent qu’une consommation exagérée de sucre cause obésité, diabètes et d’autres maladies. C’est un problème pour l’avenir. Les États-Unis, qui ont la consommation de sucre la plus élevée du monde, se classent à la deuxième place mondiale pour l’obésité infantile.
La vidéo du Crédit Suisse, vraiment bien conçue :
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