À l’Université de Moncton au Canada les chercheurs sont en pleine effervescence sur la possibilité que la propolis des abeilles pourrait les aider à débloquer un nouveau traitement pour les maladies inflammatoires, comme l’arthrite.
Le Dr Luc Boudreau dirige le projet, qui explore les propriétés médicales de la propolis, qui est une résine recueillie auprès des bourgeons des arbres par les abeilles.
Boudreau a identifié un composé dans la propolis qui réduit l’inflammation dans les tests de laboratoire.
Il a déclaré que les premiers tests effectués par son équipe sont prometteurs.
« Quand nous avons fait des tests in vitro, ce composé est en fait mieux que la plupart des composés qui sont déjà sur le marché, » at-il dit.
Boudreau et son équipe de recherche de trois personnes sont en attente de l’approbation du ministère de la santé du Canada avant de commencer les essais cliniques de leurs produits. Ils espèrent avoir l’approbation dans les trois prochains mois.
Si les essais sont un succès, il y a un marché croissant pour le traitement.
Près de 20 pour cent de la population du Nouveau-Brunswick au Canada est âgé de plus de 64 ans, et il est estimé que plus de 125.000 personnes dans la province souffrent d’arthrite.
Krista Phillips, coordinatrice pour la Société de l’Arthrite (Arthritis Society), a déclaré que le nombre de citoyens vivant avec l’arthrite va augmenter avec une population vieillissante.
« Nous allons regarder ce projet de très près, avec grand intérêt, car il faut espérer qu’il mène à de grandes choses pour les personnes vivant avec l’arthrite », dit-elle.
Subvention de recherche
L’équipe de recherche de Boudreau a récemment reçu 75 000 $ de la Fondation de l’innovation du Nouveau-Brunswick pour continuer la recherche sur les thérapies pour les maladies inflammatoires.
Les chercheurs ont déjà un nom de société, NaturoBee Ltd et ils recherchent des partenariats chez les investisseurs et les apiculteurs de la province.
Ils espèrent avoir un produit sur les étagères des magasins dans environ trois ans.
Samuel Poirier, un étudiant diplômé qui est l’un de ces chercheurs, a déclaré que l’économie peut bénéficier de leur travail.
« Parfois, nos options sont limitées… surtout dans le domaine de la science, donc par essaimage de cette entreprise, nous espérons vraiment que nous allons fabriquer éventuellement nos produits ici, embaucher des gens pour travailler avec nous et dans le même temps, créer mon propre emploi « , a-t-il dit.
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