
Depuis l’Antiquité, le pollen de fleurs des abeilles est utilisé pour soigner et donner de la force. Encore aujourd’hui, ses propriétés peuvent aider à prévenir certaines maladies et font du pollen un reconstituant parmi les plus efficaces.
Aperçu des modes d’action du pollen
- anti-inflammatoire : certains composants (flavonoïdes, acides gras, hormones végétales) présents dans le pollen de fleurs ont un effet positif prouvé sur différents types de cellules qui combattent les substances nocives (pathogènes) telles que les champignons, les bactéries, les virus et qui participent à la réduction des processus inflammatoires. L’effet anti-inflammatoire peut être bénéfique en cas de douleurs, d’enflures et d’asthme.
- antioxydant : les cellules du corps humain réagissent au stress oxydatif par une réaction inflammatoire. Dans les maladies cardiovasculaires, les maladies métaboliques comme le diabète, les maladies dégénératives (Parkinson, Alzheimer, arthrose), la fonction des antioxydants joue un rôle important. Ils aident les cellules à se défendre. Les radicaux libres (issus par exemple des toxines environnementales), qui ont un effet néfaste sur les cellules, sont ainsi interceptés. Cet effet antioxydant est libéré par des substances telles que les vitamines C et E, les caroténoïdes, les phénols et une série d’autres substances végétales secondaires (flavonoïdes) contenues dans le pollen de fleurs. Les flavonoïdes sont capables de protéger les cellules de l’oxydation. Il convient de souligner ici que l’effet antioxydant dépend essentiellement des espèces de pollen contenues.
- anticarcinogène : des études ont montré que les substances végétales secondaires, en particulier les flavonoïdes, sont actives dans la défense des cellules contre les substances cancérigènes (carcinogènes) et que le niveau de stress oxydatif peut être réduit par l’administration de pollen de fleurs. Cette observation a également été faite sur des cellules leucémiques et des cellules cancéreuses de la prostate. Le pollen a été administré à des sujets en complément de la chimiothérapie. Après avoir étudié les cultures cellulaires, la théorie selon laquelle le pollen, en particulier celui qui contient des phénols et des flavonoïdes, aide à contrôler la croissance cellulaire, peut être confirmée.2
- antibactérien et fongicide : Lors de l’étude de l’activité antimicrobienne contre des bactéries spécifiques (staphylocoques) et des champignons (Candida), le pollen espagnol et portugais s’est révélé efficace. L’activité antibactérienne a été particulièrement démontrée avec le pollen de pavot, tandis que les salmonelles ont réagi au pollen de colza et de tournesol, dans les deux cas dilués avec de l’éthanol ou du méthanol. En général, on peut dire que certains pollens de fleurs présentent un effet antimicrobien, mais cela dépend de l’espèce et de la teneur. Par exemple, aucun effet n’a été démontré pour Listeria et Escherichia coli. On suppose en outre que l’effet antibactérien provient d’une enzyme produite par l’abeille dans ses sécrétions salivaires et contenue dans le pollen. Dans ce mélange, on suppose que le pollen de fleurs, associé aux phénols et aux flavonoïdes, peut être efficace contre les bactéries et les champignons.
- hépatoprotecteur : lors d’études sur les animaux, des substances bioactives présentes dans le pollen de fleurs ont montré une amélioration de la fonction hépatique. Elles ont réduit certaines enzymes hépatiques nocives (transaminases, alanine) ainsi que les taux de bilirubine. Globalement, cela a augmenté la fonction de purification du sang. Les substances nocives (pesticides ou métaux lourds) pourraient ainsi être mieux éliminées. Le pollen de fleurs peut être un remède potentiellement efficace contre les taux de cholestérol élevés, les inflammations aiguës et chroniques, selon les résultats des études cliniques.
- anti-artériosclérose : des études ont montré que l’administration de pollen de fleurs réduit les graisses, les triglycérides et le cholestérol, ce qui pourrait jouer un rôle dans les maladies vasculaires. L’ingestion de pollen de fleurs peut aider à réduire la plaque d’athérosclérose. Ce mode d’action est attribué aux acides gras oméga-3.
- immunorégulation et anti-allergie : des expériences sur des souris ont démontré que le pollen de fleurs avait une fonction de renforcement du système immunitaire. Une meilleure réponse des cellules immunitaires a été observée après l’administration de pollen de fleurs dans de l’éthanol. Ici aussi, les flavonoïdes et les stéroïdes jouent un rôle décisif. En outre, on a constaté que le pollen de fleurs augmente la réponse antiallergique en inhibant l’activité des mastocytes responsables. Une amélioration a été observée aussi bien dans les phases précoces que dans les phases tardives de la réaction allergique.
Les études menées permettent de constater que l’administration de pollen de fleurs a un effet de soutien sur les mécanismes de l’organisme lors d’essais sur les humains et les animaux.

APPLICATIONS DU POLLEN DE FLEURS
Le pollen de fleurs est largement utilisé en raison de la diversité de ses composants. Ils sont utiles en tant que mesure complémentaire pour renforcer le fonctionnement de l’organisme.
- La malnutrition : à la suite des études décrites ci-dessus, il s’est avéré que le métabolisme des protéines pouvait être amélioré après l’ingestion de pollen de fleurs. En cas de carence alimentaire, le pollen peut être une ressource nutritive importante. Chez les personnes âgées, le pollen aide également à compenser les carences en nutriments dues à l’alimentation. Les acides aminés et les micronutriments sont les substances qui agissent positivement en cas de carence alimentaire. Les acides aminés sont importants pour la construction des cellules et contribuent à la régénération des muscles et de la peau. Le pollen de fleurs est une source alternative de protéines pour les végétariens et les végétaliens. Pour les sportifs, le pollen est de plus en plus utilisé pour augmenter l’apport en protéines. Une chose est sûre : Le pollen riche peut aider à fournir les nutriments manquants aux personnes souffrant de malnutrition ou de sous-alimentation.
- Etat général : chez les personnes subissant une chimiothérapie ou une radiothérapie, le pollen de fleurs peut réduire les effets secondaires de la chimiothérapie ou de la radiothérapie et améliorer l’état physique général des patients. Ils augmentent la capacité de l’organisme à se défendre contre les influences pathogènes ou affaiblissantes. Toutefois, en cas de chimiothérapie ou de radiothérapie, la prise de pollen doit toujours être discutée avec le médecin !
- Amélioration des performances et de la mémoire : en cas d’efforts physiques et mentaux, le pollen de fleurs aide grâce à son effet stimulant. On lui attribue un effet stimulant. On le compare à l’effet de la caféine. Un renforcement de la fonction musculaire a également été observé. En cas de fatigue et de lassitude, ils peuvent aider à retrouver de l’énergie et à renforcer la mémoire. C’est pourquoi le pollen convient au stress, au manque de concentration et au manque d’énergie. Pour les sportifs, le pollen de fleurs est une source intéressante pour améliorer la performance et l’endurance.
- Les rhumes : Le pollen de fleurs contient des antioxydants. Ils neutralisent les radicaux libres nocifs, provenant par exemple des toxines de l’environnement, et peuvent protéger notre corps contre ceux-ci en renforçant le système immunitaire. Grâce à ses effets anti-inflammatoires et antibiotiques, le pollen de fleurs aide à prévenir les rhumes.6
- Les troubles gastro-intestinaux : La teneur en enzymes du pollen de fleurs stimule la digestion et aide à rétablir l’équilibre de l’organisme en cas de troubles gastro-intestinaux. Les enzymes peuvent extraire de manière optimale les substances physiologiquement importantes des aliments et les apporter au corps.
- Les troubles cardio-vasculaires : Les flavonoïdes et la lysine contenus dans le pollen de fleurs soutiennent la formation du sang, stabilisent les capillaires et favorisent la circulation sanguine. La formation de l’hémoglobine propre au corps, le pigment rouge du sang, est favorisée. Les vaisseaux sanguins et les organes tels que le cœur peuvent bénéficier de cette fonction. On pense que le pollen de fleurs peut avoir un effet positif sur les personnes souffrant de troubles cardiovasculaires.
- Taux de cholestérol élevé : l’excès de cholestérol négatif est répandu dans la population et généralement lié au régime alimentaire. Le pollen de fleurs peut aider à réduire un taux de cholestérol trop élevé s’il est pris régulièrement.
- La peau et les signes de vieillissement : Il a été démontré que certains composants (antioxydants, flavonoïdes, vitamines) du pollen de fleurs favorisent la régénération des cellules. Une faible capacité de régénération des cellules est le plus visible sur notre peau. Les signes de vieillissement de la peau sont principalement corrigés par des produits cosmétiques. Dans ce contexte, la prise de pollen de fleurs, qui contient toutes les substances nécessaires à cet effet, peut aider en tant que remède anti-âge naturel : D’une part, en favorisant le renouvellement des cellules, ce qui est important dans la prévention du vieillissement de la peau, et d’autre part, en jouant le rôle d’antioxydant.
- Anémie : des études ont découvert un effet positif prometteur du pollen de fleurs en cas d’anémie. Il favorise l’absorption et l’utilisation du fer dans le corps et, par conséquent, la capacité régénératrice de l’hémoglobine. Un effet bénéfique sur le métabolisme du magnésium a également été constaté.3
- Ostéoporose : lors d’une étude, des chercheurs ont découvert que certaines substances contenues dans le pollen de fleurs pouvaient aider à réduire préventivement la perte osseuse, telle qu’elle se produit en cas d’ostéoporose. Les substances actives sont des acides aminés. Ils sont responsables de la solidité de la structure osseuse. La densité osseuse ainsi que la teneur en calcium et en phosphates dans les os étaient significativement plus élevées après l’administration de pollen de fleurs. Le pollen de fleurs est donc un moyen potentiellement efficace de maintenir la densité osseuse et de prévenir la dégradation des os due à l’ostéoporose.
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